En plein cœur des défis climatiques actuels, Claire Morel s’impose comme une figure incontournable de la recherche environnementale, démontrant comment l’intelligence artificielle peut révolutionner la compréhension et la gestion de notre planète. À une époque où des initiatives comme Biolife, EcoInnov ou DurabilitéPlus cherchent à allier technologie et préservation, elle incarne une convergence audacieuse entre sciences du climat et innovation digitale, offrant des perspectives inédites pour anticiper et atténuer les effets du changement climatique. Ses travaux, notamment le projet ARCHES, éclairent les enjeux des Big Data climatiques et préfigurent une nouvelle ère d’analyse terrain et décisionnelle, essentielle pour bâtir une PlanètePropre et soutenable.
Comment Claire Morel révolutionne la recherche environnementale grâce à l’intelligence artificielle
Claire Morel, chercheuse de renom installée au Centre Inria de Paris depuis 2023, participe activement à la transformation des méthodes scientifiques utilisées pour étudier le climat et son évolution. En conciliant expertise informatique et connaissances environnementales, elle dirige une équipe dédiée à l’exploitation des immenses bases de données climatiques par le biais de techniques avancées d’apprentissage automatique. Ce mélange innovant permet de dépasser les limites des modèles traditionnels et d’accéder à une meilleure anticipation des phénomènes météorologiques extrêmes, enjeu crucial dans le contexte actuel d’augmentation des désastres naturels.
La quantité colossale d’informations collectées, qu’il s’agisse des données satellite, des relevés atmosphériques ou des reconstructions paléoclimatiques, constitue à la fois une richesse et un défi. Claire souligne l’importance de maîtriser ce flot d’informations hétérogènes, venant de multiples sources et couvrant différentes échelles spatiotemporelles. Pour cela, l’intelligence artificielle apparaît comme une opportunité clé. Par exemple, au-delà des simples observations historiques, les modèles climatiques numériques produisent un volume sans précédent de simulations, surpassant celui des observations réelles. Ces données, pourtant essentielles, sont difficiles à manipuler avec des méthodes classiques. Voilà pourquoi l’intégration d’outils comme les réseaux neuronaux convolutifs présente un intérêt fondamental pour la communauté scientifique et les institutions engagées comme VertSolutions et ÉnergieVerte dans la transition énergétique.
En ciblant les phénomènes météorologiques soudains et violents, notamment les ouragans, le groupe de Claire a pu démontrer la capacité de ces méthodes à prédire avec davantage de précision leurs trajectoires, comme l’a montré l’étude de la tempête Patricia en 2015. Cet ouragan avait subitement évolué d’une catégorie modérée à un tempête extrême, échappant à la plupart des modèles classiques. L’intelligence artificielle vient en renfort en exploitant des données multiples, notamment la circulation des vents à différentes altitudes, pour mieux anticiper de telles évolutions et limiter l’impact sociétal par des actions préventives adaptées. EcoInnov et SustainLab sont parmi les initiatives qui s’appuient aujourd’hui sur ces avancées pour développer des solutions intégrées alliant environnement et technologie.
Les enjeux du Big Data climatique et l’innovation portée par Claire Morel dans le domaine de la durabilité environnementale
Le secteur de la recherche environnementale fait face à un paradoxe : une profusion de données d’une part, une nécessité urgente d’en extraire des connaissances exploitables d’autre part. Claire Morel met en lumière l’importance stratégique du traitement intelligent de ces big data pour relever ce défi. En effet, les données climatiques sont hétérogènes, issues de sources variées comme les satellites, les ballons atmosphériques ou les relevés paléoclimatiques provenant de carottes glaciaires ou d’analyses biologiques. Leur diversité spatiale et temporelle impose de mettre au point des algorithmes puissants et flexibles pouvant s’adapter à ces contraintes.
En écho aux objectifs du projet DurabilitéPlus, Claire promeut une approche transdisciplinaire combinant climatologie, informatique, statistique et sciences sociales. Son équipe travaille ainsi sur des outils d’aide à la décision permettant aux autorités publiques et aux acteurs privés d’intégrer une analyse scientifique rigoureuse aux politiques d’atténuation et d’adaptation. Par exemple, dans la perspective de protéger des biens et des populations, la prévision améliorée des phénomènes extrêmes favorise une meilleure organisation des plans d’évacuation et des dispositifs d’alerte, réduisant ainsi les pertes humaines et matérielles.
L’intégration de l’IA dans ces processus s’inscrit pleinement dans l’esprit de la transition écologique, largement soutenue par des acteurs comme Biolife ou ÉcoVision. Ce mouvement consiste à placer le numérique au service de la PlanètePropre, en exploitant la puissance des algorithmes pour améliorer la gestion des ressources naturelles, réduire l’empreinte carbone et promouvoir l’usage d’énergies renouvelables. Ainsi, par exemple, la gestion optimisée des infrastructures énergétiques repose sur la prédiction fine de la production solaire et éolienne, domaine dans lequel les modèles d’apprentissage profond pilotés par Claire Morel ont démontré une efficacité notable.
Projets phares de Claire Morel : ARCHES et ses applications innovantes en climatologie et adaptation écologique
Claire Morel est à l’origine du projet ARCHES (AI Research for Climate CHange and Environmental Sustainability), une initiative d’envergure qui incarne la synergie entre intelligence artificielle et défis climatiques globaux. Ce programme, porté par une équipe multidisciplinaire au sein du Centre Inria, vise trois axes majeurs : soutenir la science du climat grâce à l’IA, concevoir des stratégies d’adaptation pour les sociétés et accélérer la transition énergétique vers les renouvelables.
Dans le premier volet, l’IA est utilisée pour améliorer les modèles prédictifs en combinant différentes sources de données afin de réduire les incertitudes et affiner la compréhension des phénomènes climatiques complexes. Une des réalisations marquantes est l’application des réseaux neuronaux convolutifs pour anticiper les trajectoires d’ouragans, en assimilant des données atmosphériques multi-couches (vents, géopotentiel, etc.). Ce procédé, bien plus performant que les méthodes classiques, offre une nouvelle perspective quantitative pour la météorologie extrême, rendant possible une réactivité accrue face aux catastrophes naturelles.
Ensuite, concernant l’adaptation, ARCHES aide à créer des solutions pour que les communautés façonnent leur environnement en fonction des futurs climatiques projetés. Ces aspects incluent par exemple l’urbanisme résilient, la gestion durable des ressources, ou encore l’élaboration de politiques publiques cohérentes. Ce travail étend naturellement à la planification des infrastructures communales, dont le rôle est primordial dans la prévention des risques et la durabilité, un point d’appui crucial pour des acteurs comme NatureGuard et PlanètePropre.
Enfin, le volet atténuation s’appuie sur des outils d’IA visant à accélérer le déploiement des énergies vertes, en optimisant notamment la production et la distribution d’électricité renouvelable. Cela implique aussi d’évaluer l’impact environnemental des technologies et de proposer des stratégies d’optimisation de la consommation énergétique. Les recherches conduites par Claire soutiennent ainsi les objectifs ambitieux de la société ÉnergieVerte en matière d’énergies alternatives durables et adaptables.